Je découvre l'expression des différentes circonstances
Je réponds aux questions
1. Pendant qu'il jouait, nous écoutions, charmés.
2. Le directeur est absent parce qu'il est malade.
3. Cet homme met des lunettes noires de peur qu'on le reconnaisse.
4. Au cas où tu partirais tôt, préviens-moi.
5. Quand bien même il pleuvrait, tu jouerais dehors.
6. Il donne des ordres comme le ferait son père.
Question
QP1 : Observe les phrases ci-dessus et surtout les propositions en gras, quelle est leur nature ?
RA1 : Ce sont des propositions subordonnées circonstancielles.
Question
QP2 : Observe la proposition subordonnée de la première phrase, qu'elle circonstance exprime-t-elle ?
RA2 : Elle exprime le temps
Question
QP3 : Par quelle conjonction ou locution conjonctive cette proposition subordonnée est-elle introduite ?
RA3 : Pendant qu'
Question
QP4 : Connais-tu d'autres conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent le temps ?
RA4 : Avant que, en attendant que, au moment où, etc.
Question
QP5 : Observe maintenant la proposition subordonnée de la phrase 2, quelle circonstance exprime-t-elle ?
RA5 : Elle exprime la cause
Question
QP6 : Par quelle conjonction ou locution conjonctive la proposition subordonnée est-elle introduite ?
RA6 : Elle est introduite par « parce que »
Question
CP1 : Cite d'autres conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent les subordonnées de cause.
RC1 : Comme, puisque, sous prétexte que, etc.
Question
QP7 : Comment peux-tu transformer la même 2e phrase de sorte à obtenir une proposition subordonnée circonstancielle de conséquence ?
RA7 : Le directeur est malade si bien qu'il absent.
Question
QP8 : Quelle est la circonstance exprimée dans la troisième phrase ?
RA8 : C'est le but.
Question
QP9 : Quelle est la conjonction ou locution conjonctive qui introduit la proposition subordonnée circonstancielle de but dans cette phrase ?
RA9 : De peur qu'
Question
QP10 : Quelles autres conjonctions ou locutions conjonctives connais-tu et qui introduisent le but ?
RA10 : Pour que, afin que, etc.
Question
CP2 : Observe la quatrième phrase et dis cette fois quelle est la circonstance exprimée par la subordonnée circonstancielle.
RC2 : Elle exprime l'hypothèse.
Question
CP3 : Cite quelques conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent les subordonnées d'hypothèse ou de condition.
RC3 : Si, au cas où, dans l'hypothèse où, etc.
Question
CP4 : Observe à présent la phrase 5, et dis quelle circonstance est exprimée par la proposition subordonnée circonstancielle.
RC4 : C'est l'opposition
Question
QP11 : Quelle est la conjonction ou locution conjonctive qui introduit la proposition subordonnée circonstancielle d'opposition dans cette phrase ?
RA11: Quand bien même
Question
CP5 : Cite d'autres locutions ou locutions conjonctives que tu connais.
RC5 : Alors que, contrairement à, quel (le) que soit, etc.
Question
QP12 : Quelle est la circonstance exprimée par la proposition subordonnée circonstancielle dans la dernière phrase ?
RA12 : C'est la comparaison
Question
QP13 : Quelle est la locution ou locution conjonctive qui l'introduit dans cette phrase ?
RA13 : Comme
Question
CP6 : Cite d'autres conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent des subordonnées de comparaison.
RC6 : Ainsi que, tel que, de même que, etc.
Question
QP14 : Que pouvons-nous retenir de toutes ces informations relevées ci-dessus ?
Dans la phrase simple, les compléments circonstanciels de temps (CCT) servent à situer une action dans le temps. Ils sont le plus souvent supprimables et déplaçables. Le CCT peut être un groupe nominal, un verbe à l'infinitif, un adverbe, un gérondif.
Exemple : Les hiboux dorment le jour. / Après l'avoir vu, j'ai compris.
Dans la phrase complexe, les subordonnées circonstancielles peuvent exprimer :
- la simultanéité : c'est-à-dire que l'action de la principale a lieu en même temps que l'action de la subordonnée.
Exemple : Pendant qu'il jouait, nous écoutions, charmés.
Elles sont introduites par quand, lorsque, comme, pendant que etc., suivis de l'indicatif ou du conditionnel.
- l'antériorité : c'est-à-dire que l'action de la principale a lieu avant l'action de la subordonnée.
Exemple : Rentrons vite avant qu'il ne pleuve.
Elles sont introduites par : avant que, en attendant que, jusqu'à ce que ... suivis du subjonctif, et jusqu'au moment où, suivi de l'indicatif.
- la postériorité : c'est lorsque l'action de la principale a lieu après l'action de la subordonnée.
Exemple : Ils capturèrent l'animal après qu'il eut tout saccagé.
Elles sont introduites par : après que, jusqu'au moment où, depuis que, aussitôt que ... suivi de l'indicatif.
L'expression de la cause et de la conséquence
Dans la phrase simple, le complément circonstanciel de cause peut être : un groupe nominal introduit par une préposition ou une locution prépositive, un verbe à l'infinitif introduit par une préposition ou une locution prépositive, un verbe au participe présent ou au gérondif.
Exemple : Il a été puni pour bavardage. / Faute de savoir le résultat, je me suis rendu ridicule. / (En) voyant la pluie, nous ne sommes plus sortis.
Dans la phrase complexe, les propositions subordonnées circonstancielles de cause sont introduites par : parce que, comme, puisque, sous prétexte que, d'autant plus que, etc.
Exemple : Il n'a pas su faire l'exercice d'autant qu'il n'avait pas appris la leçon. / Le directeur est absent parce qu'il est malade.
Dans la phrase simple, le complément circonstanciel de conséquence ne peut être qu'un verbe à l'infinitif introduit par une préposition (à, pour, au point, etc.).
Exemple : Les spectateurs furent émus au point de sortir leurs mouchoirs.
Dans la phrase complexe, les propositions subordonnées circonstancielles de conséquence sont toujours placées après la proposition principale.
Si elles ne sont pas liées à un degré d'intensité, elles sont introduites par les conjonctions si bien que, de sorte que, au point que, de façon que, etc.
Exemple : Il a bu beaucoup de bière, de sorte qu'il n'arrive plus à se tenir débout.
Si elles sont liées à un degré d'intensité portant sur le verbe, sur un adjectif ou un adverbe, ou sur un nom, elles sont introduites par des conjonctions variées : Tant, tellement, à (tel) point ... + que
Exemple : Il souffre tant qu'il fait peine à voir.
Le ciel devient tellement menaçant que tout le monde rentre.
Dans la phrase simple, le complément circonstanciel de but peut être un groupe nominal ou un verbe à l'infinitif précédé de : pour, afin, en vue de, de peur de, de crainte, etc.
Exemple : Il se bat pour sa réussite
Le chien se sauve de peur d'être arrosé.
Dans la phrase complexe, le but peut être exprimé par une proposition subordonnée circonstancielle au subjonctif introduite par pour que, afin que, de peur que... ou par une proposition subordonnée relative au subjonctif.
Exemple : Cet homme met des lunettes noires de peur qu'on le reconnaisse.
Je cherche une maison qui soit entourée d'un haut mur.
Dans la phrase simple, le complément circonstanciel de condition peut être un groupe nominal ou un verbe à l'infinitif introduit par une préposition, un verbe ou un participe présent ou un gérondif.
Exemple : Sans chaussures adaptées, il aura du mal à gagner cette course.
(En) marchant plus vite, ils seraient arrivés à l'heure.
Dans la phrase complexe, l'hypothèse et la condition peuvent être exprimées par :
- des propositions subordonnées circonstancielles introduites par si, au cas où, dans l'hypothèse où, ...
Exemple : Si tu as des ennuis, dis-le-moi.
Au cas où tu partirais tôt, préviens-moi.
Dans la phrase simple, le complément circonstanciel d'opposition peut être un groupe nominal introduit par une préposition (sans, avec, malgré, en dépit de, etc.) ; un verbe à l'infinitif introduit par une préposition (sans, loin de, au lieu de, etc.) ; un verbe au participe présent ou au gérondif, un adjectif introduit par une conjonction.
Exemple : Malgré son air sévère, il est très gentil
Au lieu de s'arrêter, le train traversa la gare à toute vitesse.
Dans la phrase complexe, l'expression de l'opposition, peut être marquée par :
- une proposition subordonnée circonstancielle non liée à un degré d'intensité, qui, selon le terme introducteur, peut être à l'indicatif, au conditionnel ou au subjonctif.
Exemple : Il fait chaud à Ouagadougou alors qu'il pleut à Koudougou.
Quand bien même il pleuvrait, tu jouerais dehors.
- une proposition subordonnée circonstancielle, liée à un degré d'intensité portant sur un nom, un adjectif ou un adverbe ou sur un pronom relatif sans antécédent. Le verbe de la proposition subordonnée est dans la plupart des cas au subjonctif.
Exemple : Quelles que soient les recommandations qu'on lui fasse, il ne les suit jamais.
Où que tu ailles, je te trouverai.
Dans la phrase simple, les compléments circonstanciels de comparaison sont déplaçables et peuvent être des groupes nominaux introduits par des locutions prépositives, l'adjectif « Tel » ou des conjonctions etc.
Exemple : Contrairement à son petit frère, jean est très nerveux.
Sa voix claqua telle une porte.
Dans la phrase complexe, les propositions subordonnées de comparaison sont introduites par les conjonctions comme, ainsi que, tel que, de même que, comme si, etc.
Exemple : Il donne des ordres comme le ferait son père.
Les enfants jouent dans l'eau ainsi que s'ébattent des canards
Les propositions subordonnées compléments du comparatif sont annoncées par les mêmes termes que les compléments de la phrase simple et sont introduites par Que. Le verbe de la proposition subordonnée est à l'indicatif ou au conditionnel.
Exemple : Ce livre était plus intéressant que je ne le pensais.
Il dispose d'autant de liberté qu'il pourrait le désirer.
Les propositions subordonnées compléments du superlatif sont introduites par les mêmes termes que les compléments de la phrase simple mais la préposition « de » est remplacée par un pronom relatif. Le superlatif appel le subjonctif dans la subordonnée ; toutefois, l'indicatif s'emploie quand on veut insister sur la réalité du fait.
Exemple : C'est la plus belle histoire que je connaisse