SVT /1ère A et B-L'avortement : Définition, Types, Causes, Conséquences (biologiques, psychologiques, sociales, économiques.

Lis attentivement l'histoire de cette jeune fille et répond aux questions ci-après.

"Je suis une élève de la classe de 4ème de lycée privée la Source à Fada. J'ai 15 ans mais j'ai une très belle forme et les garçons de l'école et du quartier m'envient. Au début, j'ai déclinais leur invitation à venir prendre une coca avec dans les maquis. Je racontais à ma copine de classe Sanata de ce que les garçons me proposaient et mon refus des cadeaux qu'ils me proposaient. Sanata me répondis que j'étais bête et qu'il fallait accepter aller avec les garçons. Je lui répondis que ce n'était le moment et qu'il fallait d'abord passer en classe de 3ème et réussir au BEPC l'année prochaine. Elle me répondit que sortir avec un garçon n'empêchait l'obtention du BEPC et elle m'exhiba le tout nouveau portable que son ami lui a offert en guise de cadeau d'anniversaire. Mais j'ai continué de dire non aux garçons qui venaient vers moi.

Cependant, lors des journées culturelles du second trimestre, un élève de la classe de Terminale de notre me déclara que j'étais très belle et qu'il m'aimait beaucoup. Il faisait tout se retrouver à mon côté pendant la recréation et je finis par tomber amoureuse de lui aussi. On se fréquente et il m'aidait à traiter mes exercices de mathématiques . On se disait des mots d'amour et de donnait de petit cadeau. Un jour, à la fin d'une séance d'exercices, il me proposa de faire l'amour avec lui, ce que j'ai refusé. Il me demanda que donc je l'aimais pas. Je lui dit que je l'aimais, mais que je n'étais pas prête pour faire une relation sexuelle. Il me dit utilisera un préservatif, ce que j'ai accepté. Il fit l'amour avec moi.

Mais de retour à la maison, je suis prise d'une tristesse indescriptible car je ne suis pas sur que mon ami a effectivement utilisé le préservatif. A l'école, toutes mes camarades lisèrent la tristesse sur mon visage que m’efforçais sans succès de camoufler en souriant. Les jours suivants, je ne cessais d'avoir peur : peur d'une grossesse, peur d'une IST ou du VIH. Ma maman constata mon changement (je fuis tout le monde) mais je lui disais que c'était pour mieux bosser.

Mais coup de tonnerre, je ne vis pas mes règles le mois qui a précédé cet incident. J'étais donc enceinte. Que vais-je faire. J'informe mon ami qui m'a dit qu'il avait utilisé une capote. Il ne veut pas reconnaître la grossesse. Je continue de cacher la réalité à ma famille jusqu'au jour où la maman de ma copine Sanata m'appela dans sa chambre. Elle attrapa ma main et me demanda ce que j'avais. Je compris qu'elle a su et je fondis en larmes : elle me déclare que je suis en enceinte. Conformément à la coutume, je dois désormais quitter la cour familiale. Pour éviter la honte de ma famille, je décide avec l'aide d'une amie d'avorter. Ce qui fut fait. Mais la nuit suivante, je saignais abondamment. Surprise maman m'amena au Centre de santé et on l'informa qui je suis en train d'avorter.

Je sentis des douleurs terribles au niveau de mon bas-ventre. Je tente de supporter mais impossible. Après je ne sut plus rien. Je me réveillai le lendemain dans une salle d'hospitalisation. On me dit j'ai avorté et je risque de devenir stérile durant le reste de ma vie. Je pleurai intérieurement au fond de moi en revoyant le film de ma vie, et surtout ce que je deviendrai.

Trois jours après, on me libéra et je retournai au village auprès de mes oncles. Je fuyais les regards des voisins qui m'interrogeaient. Mon école était terminée."