Résumé

Résumé :

La matière organique est constituée de quatre éléments : carbone, oxygène ; hydrogène et azote.

Les animaux se nourrissent de végétaux verts ou d'autres animaux qui ont été eux –mêmes nourris de végétaux. Herbivores et carnivores vivent donc toujours, en dernier ressort, aux dépens des plantes vertes. Quant à celles-ci, par la chlorophylle qu'elles contiennent, elles réalisent la synthèse totale de tous les constituants organiques grâce uniquement au gaz carbonique de l'air et aux matières minérales du sol. Cette synthèse n'est possible qu'au prix d'une importante absorption d'énergie : c'est encore la chlorophylle qui capte cette énergie en la prenant à la lumière solaire. Par la photosynthèse et la respiration le cycle du carbone est établie

De la sorte, l'énergie fournie aux animaux par leurs combustions respiratoires n'est, en définitive, que l'énergie qui avait été absorbée, sous forme de lumière, par les végétaux verts. Tous les êtres vivants ne sont que des transformateurs directs ou indirects de l'énergie solaire.

Il est bien évident que si les matières premières de l'air (gaz carbonique) et du sol (sels minéraux) venaient à manquer aux plantes, ce serait l'extinction de toute vie.

A cette question de l'épuisement des matières premières va répondre la question de la destinée des êtres vivants après leur mort.

A leur mort, les animaux et les végétaux laissent sur le sol ou dans les eaux leurs cadavres, qui viennent ainsi s'ajouter aux déchets et débris organiques (urines, excréments) que, déjà de leur vivant, ils y avaient rejeté. Toutes ces matières organiques inertes n'y subsistent guère, et la surface du globe n'apparaît nullement en effet comme un enchevêtrement de cadavres enfouis dans des débris végétaux accumulés. Comme nous l'avons vu dans les fermentations putrides, ces matières organiques sont immédiatement attaquées par des myriades de microbes qui, en les décomposant, y trouvent leur propre énergie. A la vie qui abandonne l'être vivant venant de mourir, succède donc la vie sous d'autres formes : celle des infiniment petits.

La destruction, amorcée par les microbes anaérobies, s'achève sous l'action des aérobies et, peu à peu, par ce travail de combustion et de fermentations lentes, la matière animale et végétale disparaît en faisant retour à l'état minéral.

Par ces transformations minéralisatrices le cycle de l'azote est établie

Avec ces matières minérales, les plantes vertes feront de la nouvelle matière végétale destinée à servir d'aliment aux animaux puis ultérieurement à de nouvelles bactéries... et le cycle recommencera sans fin.... En détruisant de la sorte déchets organiques et cadavres, les bactéries assurent non seulement le nettoyage continuel de la surface de la terre et le rendent habitable à l'homme, mais elles constituent un rouage essentiel dans le maintien et la continuité de la vie sur la terre.

Tout se passe comme une transformation continuel de la matière, ainsi cette loi de LAVOISIER qui dit que rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme se vérifie.