La révolution verte
La révolution verte est une politique de transformation de l'agriculture des pays en développement fondée principalement sur l'intensification et l'utilisation de variétés de céréales à hauts potentiels de rendement, l'usage des intrants (engrais, produits phytosanitaires) et l'accentuation de l'irrigation.
Le but visé par cette révolution est d'éradiquer la famine et de nourrir la population mondiale de plus en plus croissante. La révolution verte est une véritable seconde révolution agricole.
Elle a été marquée par l'apparition dans les années 1960 des plantes hybrides comme le blé ou le riz ayant de très hauts rendements connus sous le nom de variétés à hauts rendements (VHR). Expérimentées dans les pays du Sud, précisément en Inde et au Pakistan, ces plantes ont donné de bons résultats surtout en Inde.
Le succès de cette révolution fut cependant relatif à cause des conditions socio-économiques des producteurs. En effet, l'augmentation des rendements suppose des investissements importants très souvent hors de portée pour les paysans.
En 1994, un nouveau concept apparaît. Il s'agit de la ‘'révolution doublement verte''. Cette révolution tente de concilier l'augmentation des rendements et la protection de l'environnement, tout en essayant de s'adapter aux conditions locales. Elle s'inscrit dans le cadre du développement durable[1].