Le pillage des objets culturels en Afrique

Les explorateurs, les administrateurs et les missionnaires blancs ont pillé des objets culturels africains. Ce patrimoine pillé a servi à organiser des expositions coloniales qui permirent aux métropolitains de découvrir les différentes cultures de leurs empires coloniaux. Qualifiées d'art primitif, ces œuvres africaines inspirèrent des artistes européens comme les peintres. Ces expositions sont à l'origine de « la Revue nègre » véhiculée par la littérature et le cinéma pour un public friand d'une imagerie coloniale.

En Afrique noire française, l'un des plus célèbres objet volé est le sabre de El Hadj Omar TALL. Par ailleurs, on estime que les musées parisiens conservent par exemple 4600 objets culturels béninois sur 7000 œuvres originaires d'Afrique subsaharienne.

Remarque

Par exemple, des objets culturels volés à l'Afrique ont été offerts à la France par des officiers et conquérants français. Le Général Alfred-Amédée Dodds (1842-1922) qui a conquis le Bénin (ex-Dahomey) a envoyé en France des statues royales évoquant les règnes des rois d'Abomey comme Ghézo (1818-1858) ,Glélé (1858-1889) et Béhanzin (1890-1894), des trônes, des spectres royaux (bâtons de commandement), de nombreuses toiles appliquées, etc.