Cinquième partie

Nawa, le pas toujours fidèle aux vicissitudes[1] des rythmes, se débarrasse d'un de ses pagnes et, tout en dansant, lance des œillades à la foule. Elle trépigne, trépigne à perdre haleine.
Mais, une veille femme s'avance, l'embrasse et la retient pour lui permettre de souffler un peu. Nawa est longuement ovationnée[2]. Elle rejoint le rang des spectateurs toute ruisselante de sueur, et le « djandjoba », continue tant que Diabaté bat le tam-tam.
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Anatole DAO, Ecole Tounouma (SA).