La concordance des temps

FondamentalLa concordance des temps dans une subordonnée à l'indicatif

  • Lorsque la proposition principale et la subordonnée sont toutes au mode indicatif, la concordance des temps tient compte du moment où ont lieu les événements.

Fondamental

  • Ainsi, lorsque l'action exprimée par la subordonnée a lieu au même moment que celle de la principale, on est dans un rapport de simultanéité. On emploie alors le même temps dans les deux propositions.

Exemple

- Je crois qu'il arrive. (présent de l'indicatif et présent de l'indicatif)

- Je pensais qu'il dormait.(imparfait et imparfait)

Fondamental

  • Lorsque l'action exprimée par la principale a lieu avant celle de la subordonnée, on parle d'antériorité. On emploie ici le futur ou le conditionnel dans la subordonnée.

Exemple

Je crois qu'il fera beau. (présent et futur simple)

Je savais qu'il parlerait de moi. (imparfait et conditionnel présent)

Fondamental

  • Lorsque l'action exprimée par la principale a lieu après celle de la subordonnée, on parle de postériorité. On emploie dans ce cas un temps composé du passé dans la subordonnée ; c'est-à-dire le passé composé ou le plus-que-parfait.

Exemple

Je crois qu'elle est arrivée. (présent et passé composé)

Je croyais qu'elle était arrivée.(imparfait et plus-que-parfait)

Remarque

  • Il est possible d'exprimer une antériorité par rapport à un événement ou un état futur. On emploie alors un temps composé du futur dans la subordonnée.

Exemple

- Je crois qu'il sera arrivé (présent + futur antérieur)

- Je croyais qu'il serait arrivé avant nous (imparfait + conditionnel passé).

Remarque

  • Lorsque la phrase comporte une vérité générale, la concordance des temps n'est pas respectée.

Exemple

- J'ai appris que deux et deux font quatre. (passé composé et présent de l'indicatif)

- Elle savait pourtant que la terre tourne autour du soleil. (imparfait et présent de l'indicatif)