Conclusion

En définitive, la nature désigne ce qui est originel, ce qui est premier. Elle relève de l'inné et précède tout ce qui provient de la transformation extérieure. La culture, quant à elle, se définit essentiellement comme l'apport de l'homme à la transformation de son existence et de l'environnement. Elle est l'instrument dont l'homme se sert pour dompter la nature. Ainsi, la culture s'oppose à la nature parce qu'elle la nie fondamentalement. Toutefois, il est difficile de concevoir une culture sans la nature. Toute culture repose sur une nature qu'elle doit améliorer par la dynamique de la transformation. Si la nature est unique, sa transformation se fait de diverses manières par les hommes et les peuples. Ainsi donc, il n'y a pas une culture, mais des cultures. La diversité culturelle donne vie à l'humanité et fait sa beauté même.