La chèvre et ses cabris

Deuxième partie

Et le cabri cabriola[1] * de joie. Puis il se mit à siffler dans son sifflet.

C'était un sifflet très gai. Maman chèvre, en l'entendant, dansa sur ses pattes de dernière. On entendit du bruit dans le placard et le coffre à bois. C'étaient les frères du cabri qui essayaient de danser aussi.

''Laisse-nous sortir, maman chèvre, suppliaient-ils. Nous serrons gentils"

Elle les laissa sortir et ils se mirent à danser tous les quatre comme des fous.

"Arrête, arrête! Cria la chèvre à on cabri, car elle n'en pouvait plus.

-Maman chèvre, si tu voulais mettre un peu de coton dans tes oreilles, comme cela, tu n'entendais plus mon sifflet.»

La chèvre suivit le conseil et mit du coton dans ses oreilles ainsi qu'aux deux autres cabris. Elle pria son troisième d'aller siffler dehors.

Le cabri s'en alla dans le pré, toujours sifflant, et les lapins sortirent de leurs terriers[2]* et coururent derrière lui.

  1. Cabrioler

    sauter comme un cabri.

  2. Un terrier

    trou creusé dans la terre et qui sert d'abri au lièvre.

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