Structure interne d'un automate
1. Mémoire
La mémoire permet de :
Recevoir les informations issues des entrées.
Recevoir les informations générées par l'unité centrale de traitement (processeur) et destinées à la commande des sorties (valeurs des sorties, des temporisations, etc).
Recevoir et conserver le programme d'automatisation du processus.
a) Actions possible sur une mémoire :
ECRIRE pour modifier le contenu d'un programme
EFFACER pour faire disparaître les informations qui ne sont plus nécessaire
LIRE pour en lire le contenu d'un programme sans le modifier
b) Technologie des mémoires :
RAM (Random Acces Memory): mémoire vive dans laquelle on peut lire, écrire et effacer (contient le programme)
ROM (Read Only Memory): mémoire morte dans laquelle on ne peut que lire.
EPROM mémoires mortes reprogrammables effaçables aux rayons ultra-violets.
EEPROM mémoires mortes reprogrammables effaçables électriquement.
2. Unité centrale de traitement
L'unité centrale de traitement réalise toutes les fonctions logiques et arithmétiques à partir d'un programme contenu dans sa mémoire.
Elle lit et écrit dans la mémoire et actualise les sorties. Elle est connectée aux autres éléments (mémoire et interfaces d'entrées/sorties) par un Bus parallèle qui véhicule les informations entre ces éléments.
3. Interfaces d'entrées/sorties
a) Interfaces d'entrées
L'interface d'entrée a pour fonction de :
Recevoir les signaux logiques en provenance des capteurs et du pupitre.
Traiter ces signaux en les mettant en forme, en éliminant les parasites d'origine industrielle et en isolant électriquement l'unité de commande de la partie opérative (isolation galvanique) pour la protection.
Les entrées d'un API sont protégées grâce à un opto-coupleurs qu'isole l'électronique de l'API avec l'extérieur.
b) Interfaces de sorties
L'interface de sortie a pour fonction de :
Commander les pré-actionneurs et les éléments de signalisation du système.
Adapter les niveaux de tension de l'unité de commande à celle de la partie opérative du système en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières.
Ces interfaces d'entrées/sorties (E/S) se présentent généralement sous forme d'interfaces modulaires qu'on ajoute selon le besoin.
4. Console de programmation
C'est généralement un ordinateur où est installé le logiciel de programmation spécifique à l'API.
Ce logiciel permet d'éditer le programme, de le compiler et de le transférer à l'automate. L'ordinateur peut également servir de poste opérateur pour assurer la conduite de l'unité. Un autre logiciel est alors nécessaire pour établir le dialogue avec l'automate.
Question
Citer les actions possibles sur une mémoire
les actions possibles sur une mémoire sont :
ECRIRE pour modifier le contenu d'un programme
EFFACER pour faire disparaître les informations qui ne sont plus nécessaire
LIRE pour en lire le contenu d'un programme sans le modifier
Question
Quelles sont les différentes technologie de realiasation des mémoires ?
les technologies utilisées dans la réalisations des mémoires sont :
RAM (Random Acces Memory): mémoire vive dans laquelle on peut lire, écrire et effacer (contient le programme)
ROM (Read Only Memory): mémoire morte dans laquelle on ne peut que lire.
EPROM mémoires mortes reprogrammables effaçables aux rayons ultra-violets.
EEPROM mémoires mortes reprogrammables effaçables électriquement.
Question
Citer les élémenets qui constituent la structure interne d'un automate
la mémoire , l'unité de traitement, les interfaces d'entrée/sorties, la console de programmation
La programmation d'un API consiste à traduire dans le langage spécifique de l'automate, les équations de fonctionnement du système à automatiser. Parmi les langages normalisés, on cite :
1. IL : Instruction List ou liste d'instructions
Ce langage textuel de bas niveau est un langage à une instruction par ligne. Il ressemble, dans certains aspects, au langage assembleur employé pour la programmation des microprocesseurs.
2. ST : Structured Text ou texte structuré
Ce langage textuel de haut niveau est un langage évolué. Il permet la programmation de tout type d'algorithme plus ou moins complexe.
3. LD : Ladder Diagram ou schéma à contacts
Ce langage graphique est essentiellement dédié à la programmation d'équations booléennes (true ou false).
4. SFC : Sequential Function Chart
Issu du langage GRAFCET, ce langage de haut niveau permet la programmation aisée de tous les procédés séquentiels.
5. FBD : Function Block Diagram
Le langage à relais (Ladder Diagram) est basé sur un symbolisme très proche de celui utilisé par les schémas de câblage classiques.
Question
Citer les langages normalisés de programmation d'un automate
langage liste d'instructions ;langage texte structuré ;langage Ladder Diagram ou schéma à contacts ;langage Sequential Function Chart ;langage Function Block Diagram.