Conclusion
Les théories du libre arbitre nous présentent une liberté toute faite. C'est la raison pour laquelle il faut définir la liberté humaine autrement. Il est impossible en effet, que l'homme soit absolument libre. Plutôt, nos actes sont plus ou moins libres, et l'acte libre est immanquablement lié à la raison. Mais le problème de la liberté est aussi et accessoirement pensable en termes de responsabilité. En la matière, la théorie rationaliste qui affirme que nos actes ne sont pas toujours libres, que notre liberté n'est pas toujours engagée, est celle qui triomphe aujourd'hui et qui s'incarne dans les palais de justice.
Malgré tout, la responsabilité de nos jours doit être conçue sous l'angle de l'universalité. C'est sans doute ce sentiment de responsabilité envers les autres qui tend de plus en plus à devenir spontané à travers la multitude des organismes mondiaux (Médecins sans frontières, UNICEF...). Finalement, la liberté, en tant qu'attribut fondamental de l'homme, est loin d'être donnée, elle est toujours à conquérir, à construire et à reconstruire.
Sujets de réflexion
Autrui est-il une limite ma liberté ?
L'idée d'un inconscient psychique exclut-elle l'idée de liberté ?
La fin de l'État est-elle la liberté ?