Conclusion
Les sciences formelles font partie intégrante de la trilogie qui forme la science (formelle, humaine, expérimentale). Elles brillent par leur rigueur, leur précision, leur cohérence et permettent de discipliner notre discours. Les mathématiques et la logique entretiennent des rapports étroits car, les mathématiques empruntent à la logique la rigueur du raisonnement et la logique fait recours au langage mathématique pour rendre ses propositions plus compréhensibles. Les connaissances auxquelles elles aboutissent sont certaines et c'est pour cette raison qu'on les qualifie de « sciences exactes ». C'est sans doute ce qui a conduit DESCARTES à penser que les connaissances mathématiques sont des semences d'origine divine et en cela elles sont absolues. Pourtant cette valeur est à relativiser car, d'une part il existe des domaines entiers de la réalité qui échappent à la logique et aux mathématiques ; et d'autre part ces sciences formelles sont l'ennemi de la spontanéité et de la créativité en l'homme. Il convient donc de toujours garder à l'esprit que la logique et les mathématiques ne sont que des formes de savoir parmi tant d'autres. Les vérités mathématiques constituent-elles le modèle de toute vérité ?
